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Leadership, compétition et entraide dans un milieu de travail performant

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La vidéo qui a fait le tour du monde en décembre 2017 montre la meneuse du marathon de Dallas, Chandler Self, se traînant jusqu’à la ligne d’arrivée grâce à l’aide de Ariana Luterman, une autre coureuse sacrifiant ainsi sa propre performance dans une épreuve parallèle de course à relais.

Les autorités du marathon ont dû statuer sur la validité de la victoire de Self. Et que dire du sens des priorités de Luterman?  Une analyse rationaliste voudrait qu’une victoire avec aide soit contestable, officiellement, elle l’était. Et Luterman a failli à ses objectifs en abandonnant sa propre course. Comme chef d’entreprise, qui rend des comptes à des actionnaires; comme manager, vous en pensez quoi ?

À l’ère du burn-out systémique, le Leadership transcendant s’impose

Dans ma conférence The Human Factor of your Credit Department, en 2017, j’exprimais l’importance de ce nouveau type de leadership à une soixantaine de Credit Managers américains en congrès en Floride, en concluant « Make the Work a Better Place ». Après avoir trop vu de candidats (et amis) usés jusqu’à l’épuisement, j’avais décidé de prendre la défense du travailleur, pour une fois, de l’humain, dans une culture workaholic. Je croyais qu’on me lancerait des tomates, mais non…  Les gens sont assoiffés de sens dans leur travail et ils ne doivent plus compter sur la morale compétitive des actionnaires pour y parvenir.

«Et moi? Comment j’aurais réagi?»

Le monde du travail vous demande souvent de courir des marathons comme s’il s’agissait de sprints. (C’est un peu l’erreur qu’à commise Chandler Self). Et il est normal de vivre une saine compétition avec les collègues dans une culture conduite par la performance. Chacun ses évaluations, chacun ses « KPI » non ?

«Il était hors de question de me lancer dans mon sprint en la laissant là…» déclara Ariana Luterman

Il n’y a pas de mal à pousser une semaine de 60 heures de temps en temps, pour atteindre un objectif ambitieux. Mais si vous alignez les semaines de 50 heures trop longtemps, de manière structurelle, vous êtes tout simplement en danger. D’ailleurs cela indique peut-être un problème de culture ou d’organisation. Le vrai héros, c’est celle qui a trouvé le moyen de « faire la job » dans un temps raisonnable et qui rentre à la maison souper avec les enfants. On est tous dans le même bateau.

Un préjugé tenace malgré les statistiques alarmantes veut que le burnout soit pour les faibles. Mais ce sont souvent les plus performants qui se brûlent en silence. Les autres (peut-être plus sensibles ?) sont des canaris dans la mine de charbon: ils indiquent que l’air est vicié et que tout le monde est menacé. Ignorez-les à vos risques et périls.

«Elle méritait totalement de gagner»