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Professionnels du crédit : 3 raisons pour admettre « je ne sais pas » en entrevue

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En tant que recruteur dans la niche des professionnels de crédit et comptes à recevoir au Québec depuis 15 ans, je le constate clairement : « la compétence va de pair avec l’humilité. »
 Aux différentes étapes du recrutement, le recruteur pose beaucoup de questions. Certaines ont pour but de valider le niveau de maîtrise technique ou théorique du candidat. Le but n’est pas de le piéger, mais de le connaître et de trouver le match parfait : poste/candidat.

Les meilleurs candidats admettent quand ils ne savent pas la réponse. D’autres cherchent à donner la bonne réponse à tout prix. Ils brodent des réponses qui endormiraient peut-être un recruteur généraliste ou un employeur peu consciencieux. Mais pas un recruteur spécialisé en crédit et comptes à revoir, et probablement pas le manager qui va le recevoir chez l’employeur.

Oser des réponses imparfaites, d’accord, mais laisser croire qu’on sait quand on ne sait pas fait plus de mal que de bien au candidat en entrevue.

Pourquoi vaut-il mieux admettre qu’on ne sait pas tout?

1- Pour éviter de perdre la face… et son temps

Le candidat qui arrive en entrevue après avoir annoncé des qualifications qu’il n’a pas vraiment crée un malaise. Si, en plus, il continue à faire semblant de les avoir, le malaise augmente. Le recruteur ou l’employeur qui mène l’entrevue voit bien qu’il n’a pas le niveau. Il perdra son temps, et le candidat, le sien. Qui a envie de perdre sa journée pour aller à une entrevue pour se sentir mal à l’aise ou irrité?

2- Parce que l’honnêteté compte plus que la technique

Le recruteur qui perçoit qu’on embellit trop la réalité se questionne sur la crédibilité du candidat. Cela lui donne envie de mettre fin à l’entrevue et mine la confiance qu’il a envers le candidat. On peut former un candidat qui n’a pas toutes les connaissances techniques si ses autres atouts en valent la peine. Mais la confiance, elle, ne se remplace pas.

Avant de miner votre crédibilité à long terme, pensez aux opportunités qui ne manqueront pas de se présenter plus tard. Un recruteur spécialisé en gestion du crédit parle toujours aux mêmes personnes. Le meilleur pari est de commencer à vous construire dès maintenant une réputation qui inspirera le respect et établira la confiance. Être honnête sur ce que vous savez et ne savez pas risque fort d’être plus payant au final.

3- Pour cibler les entrevues qui vous feront briller

N’oublions pas que le travail du recruteur est d’établir la meilleure adéquation poste/candidat. S’il est spécialiste du domaine, votre recruteur parle le même langage que vous. Il connaît les subtilités du métier. Si vous êtes transparent avec lui, il comprendra votre positionnement réel sur le marché et il vous aidera à constituer le profil de votre poste. Et si vous lui demandez, il pourra vous indiquer les compétences à développer pour augmenter vos chances d’accéder à de nouveaux défis. En prime, les chances de succès lors des prochaines entrevues seront nettement améliorées.

Voici des exemples de pratiques dont la connaissance ne s’improvise pas et qui sont essentielles pour une gestion de crédit de niveau expert dans différentes industries :

  • analyse des états financiers
  • dénonciations
  • quittances
  • cautions
  • booking
  • réserve de propriété
  • gestion des déductions
  • exportations
  • incoterms
  • assurance crédit
  • lettres de garanties bancaires
  • arbitrage
  • Code civil du Québec
  • Loi sur la faillite et l’insolvabilité
  • Loi sur les lettres de change
  • règlements de l’Association canadienne des paiements
  • PPSA
  • PMSI
  • différentes technologies d’automatisation
  • logiciels ERP
  • différents registres publics sur internet
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