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Savoir Être en entrevue

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L’entrevue d’embauche se veut un moment court et intense destiné à mieux connaître une personne.  Généralement, un CV en dit assez long sur vos expériences, compétences et formations académiques.  L’interlocuteur avisé saura très vite confirmer la véracité de ces allégations par quelques questions directes ou non, le reste des vérifications se fera avec la prise de références et les enquêtes d’usage…

La vrai raison d’être d’une entrevue, et la partie la plus difficile, c’est la rencontre de qui vous êtes.  Ce qui intéresse l’interlocuteur, ce sont l’attitude, le type d’énergie, les valeurs, le tempérament, les aspirations du candidat et sa façon de se relier aux autres et aux situations.  Évidemment, moins le candidat se connaît lui-même, moins il saura comment se faire connaître.

Que cherchent les employeurs chez un candidat?  Les mêmes choses que les époux, les amis, les parents, les enfants cherchent chez un être humain, c’est-à-dire :

  • Transparence : Personne n’aime sentir qu’on lui dit ce qu’il désir entendre.  À plus forte raison lors d’une entrevue.  Il faut savoir être authentique sans toutefois tomber dans le piège de la confession.
  • Responsabilité : Le candidat qui arrive en retard avec une justification en or et qui explique ses éventuelles difficultés professionnelles par l’incompétence des autres se discrédite au plus haut point.  On a tous besoin de quelqu’un sur qui compter.  Vous êtes de ceux-là oui ou non?
  • Savoir faire face aux épreuves : Tout le monde fait des erreurs, tout le monde vit des épreuves.  C’est dans les situations imprévues ou inconfortables que le vernis de la fausse personnalité craque.  Trop de gens cessent de communiquer, et perdent tout sens du respect et de l’honneur lorsqu’ils sortent de leur zone de confort.  Ceux qui allient connaissance de soi et confiance en soi ont généralement l’habitude de se mettre eux-mêmes à l’épreuve parce qu’ils cherchent à s’améliorer.  Ces candidats font des leaders naturels très appréciés dans les temps difficiles.

Quelles sont les attitudes et comportements qui éliminent beaucoup de candidats ?

  • L’égocentrisme : Certaines personnes s’attribuent tout le mérite pour des accomplissements qui reviennent à une équipe. Leur capacité de travailler en équipe sera remise en question.
  • La discourtoisie : Il est vrai que l’usage du vouvoiement est en péril.  Mais tutoyer l’intervieweur est à priori une grave erreur.  Il en va de même si on l’interrompt constamment ou si on ne lui laisse pas conduire l’entrevue.
  • L’éparpillement : L’interlocuteur s’attend à des réponses qui répondent.  Si le candidat ne s’arrête plus de parler, mais qu’il n’a toujours pas répondu à la question, il donne l’impression d’une personne qui manque à la fois de discernement et de concentration.
  • Brûler les ponts : L’utilitarisme a conquis la sphère relationnelle.  Cela signifie qu’on a de plus en plus instrumentalisé toutes les relations.  Couple, affaire, emploi, enfants : on traite l’autre avec considération dans la mesure où l’on perçoit qu’il sert à quelque chose.  De plus en plus de gens tournent le dos de manière grossière, unilatérale et sans dialogue dès qu’ils ont l’impression qu’une opportunité n’aboutira pas à la récompense attendue: ils brulent les ponts.

Pour conclure, le développement professionnel requiert des expériences et compétences objectives, mais ce sont les aptitudes humaines, ce qu’on appelle communément le savoir être, qui feront la différence.

Youri Pinard, GCC.